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Le chemin vers l'acceptation de soi

Le chemin vers l'acceptation de soi.

"Trop grosse", "trop maigre", est-ce que ces termes ont du sens ? Libérons-nous des modèles et des stéréotypes de beauté que le genre humain s'est imposés. Bienvenue au XXIe siècle! Les photos de mode, les publicités des abribus et les affiches de silhouettes photoshopées n'aident pas à nous apprécier dans le miroir. Pourtant, nul n'est parfait ! Et au nom de quelle perfection fau­drait-il ressembler à un modèle, aussi joli soit-il ? Quel code, quelle mode ? Ceux que l'on nous impose ? Un jour maigre, le suivant ronde? 

Dès mon plus jeune âge, j'ai été à tort qualifiée de « maigre » (je déteste ce mot - trop entendu depuis ma naissance), ou bien j'ai vu ouverte­ment pointée ma différence par des remarques irrespectueuses sur mon physique. Cela effrayait mes parents qui avaient peur que j'en souffre. Heureusement, je n'ai jamais été touchée au point d'en être complexée. Je me suis toujours sentie relativement à l'aise avec ma morphologie : filiforme à en paraître maigre, j'étais tout simplement en marge de la moyenne. Malheureusement, chez le commun des mortels, la singularité fait peur et suscite la mesquinerie, l'intolérance. Je m'indigne contre ce manque de discernement qui me met profondément en colère. Notre constitution nous est donnée, offerte. Ne vexons personne inutilement et remercions la nature de nous avoir faits si différents.

 

L'harmonie du corps et la confiance en soi

Au-delà des critères de beauté de mode - jambes longues, buste et seins, port de tête, muscles... - l'harmonie d'un corps relève en réalité de la confiance en soi. Le danger est de confondre la différence et l'imperfection.

 

Nous sommes constitués de subtilités, de détails. Notre harmonie est totalement unique, elle est puissante, tout comme l'est la rencontre de l'autre, qui nous apprécie au premier regard, nous sourit au détour d'une rue, d'un magasin, d'une soirée entre amis. Il suffit parfois d'un signe apaisant et notre visage s'ouvre. C'est ainsi que nous gagnons en assurance et que, progressivement, celle-ci se transforme en force. 

Quel que soit notre âge, tout petit à l'école, adolescent ou adulte, notre épanouissement personnel passe par l'acceptation de soi et de sa propre singularité. C'est notre singularité qui fait notre identité et notre charme.

Notre corps, notre allié

On parle parfois d'une personne « bien dans sa peau», ou « bien dans ses baskets». Elle dégage une joie de vivre, une certaine sérénité. Il suffit souvent de quelques moments gratifiants, d'un soutien familial, d'un ami, d'un nouveau travail, d'une nouvelle étape et nous nous engageons sur le chemin de l'estime de soi. C'est alors que, naturelle­ment, notre corps devient notre allié, notre meilleur ami, le miroir de notre bonne humeur et que nous décidons de lui faire du bien. Nous devenons plus conciliant, moins sévère avec nous-même, plus ouvert et à l'écoute de nos véritables besoins. 

Je me suis apprivoisée très jeune. J'ai totalement accepté mes bras très fins, ma bouche immense et mon côté « fil de fer». La pratique du yoga a fini de me convaincre de la valeur du corps qui est le mien. Commencer par s'apprivoiser, faire l'effort simple de se regarder différemment en se tournant vers l'essentiel : prendre soin de soi. Il devient alors plus simple de panser son corps, de le respec­ter par une bonne alimentation et une activité physique régulière. 

 

Le yoga m'a ouvert le chemin de la confiance en moi il m'a aidé à me conquérir et à me rendre plus sûre de moi. Car quelles que soient les difficultés rencontrées, s'affirmer et avoir confiance en soi c'est avant tout retrouver son unité, en ce que son corps et son esprit forment un tout, indissociables. Ils s'épanouissent ensemble et se bonifient au point de ne plus recevoir le regard cri­tique de l'autre mais d'attirer la sympathie.  

Quels que soient les codes, l'image que nous voulons renvoyer, les efforts que nous voulons faire pour être belle, la féminité et son rayonnement viennent de bien plus loin. Ils viennent de notre propre acceptation et de notre connaissance de nous-même, de notre maturité et de notre capacité à nous sentir libéré du regard des autres et à n'avoir plus peur de leur jugement. 

 

Le bouddhisme nous enseigne à nous détacher du samsara, c'est-à-dire des pensées négatives qui peuvent nous atteindre. L'amour que nous recevons et celui que nous offrons, pour être positif et constructif, nécessitent le respect de la personne et de son épanouissement personnel. Les jugements hâtifs, les paroles dominantes sont à bannir. Le bouddhisme nous apprend à rejeter la colère, l'attachement (la possessivité, la jalousie, la dépendance) et l'ignorance (la perte de confiance en soi) et à nourrir nos relations amicales et amoureuses par le dialogue, l'échange et le respect. Car nous sommes tous dignes d'être aimés et de nous sentir beaux.

 

Alexandra Rosenfeld